On nous répète que “le secret de la réussite, c’est de se lever à 5h”.
Alors selon cette logique, les boulangers sont tous millionnaires, non ?
Ah ben, non.
Moi, à 5h du matin, j’ai la grâce d’un zombie sous somnifère. Mes neurones hurlent “remets-toi au lit VITE !”, mes paupières collent comme si elles étaient sponsorisées par UHU, et je n’ai qu’une pensée : pourquoi la société a décidé que 7h était une “heure normale” pour vivre ?
J’ai essayé (et j’ai échoué, comme prévu).
Le réveil à 5h : check.
Le carnet de gratitude : check.
Les affirmations positives : “Je suis productive” → alors que j’étais littéralement en train de renverser ma tasse de thé par terre (oui, chez moi je bois avant même d’atteindre la tasse… résultat : c’est le sol qui sirote).
Franchement, qui peut suivre ça sérieusement ? Pas moi. Mon corps est programmé pour fonctionner entre midi et 3h du matin. Avant ça, la seule routine que j’accomplis, c’est cligner des yeux et chercher mon café imaginaire (oui, je n’aime pas ça, mais mentalement je le bois presque quand même).
La routine matinale, c’est bien joli… mais elle doit correspondre à ton chronotype, pas à une liste. Les alouettes ont leurs trucs (je sais pas lesquels honnêtement … mais respect à vous), les hiboux ont leur créativité à minuit, et moi, je m’accepte telle que je suis.
Résultat ? À 9h, j’étais déjà plus fatiguée qu’un chat après un déménagement.
Le chronotype, ou pourquoi ton corps se fout de ta motivation!
La science a tranché : on n’a pas tous la même horloge interne. Ça s’appelle le chronotype.
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Les alouettes : lève-tôt, productives dès l’aube, ces créatures mystérieuses trouvent normal de sourire avant leur premier café (ce qui est franchement suspect; même pour moi qui ne boit pas de café).
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Les hiboux : plutôt du soir, créatifs et concentrés la nuit, mais qui considèrent qu’un réveil avant 9h59, c’est une agression personnelle.
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Et les ours : la majorité, qui vivent “dans la moyenne” et servent de tampon pacifique entre les deux camps.
Comment les alouettes voient les hiboux :
Imagine une alouette qui se lève à 5h, qui a déjà fait son jogging, écrit dans son journal, préparé un smoothie et trié ses mails…
Et puis elle croise un hibou à 11h, qui débarque les cheveux en bataille, encore en train de cligner des yeux comme un phoque échoué.
Dans leur tête :
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Alouette : “Franchement, comment tu peux vivre comme ça ?! Tu perds ta vie à dormir !”
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Hibou : “Franchement, comment tu peux vivre comme ça ?! Te lever volontairement avant le lever du soleil ? Tu perds ta vie à… être éveillé alors qu’il fait encore nuit !”
La vérité ? On est complémentaires...
Parce que oui, les alouettes sauvent des vies, font tourner les boulangeries, et ouvrent les bureaux.
Mais les hiboux, eux, inventent, écrivent, codent, créent des trucs incroyables quand tout le monde dort.
Et les ours… bah ils regardent les deux camps se chamailler et boivent leur café en paix.
Biologiquement, personne n’a tort : c’est ton cortisol (l’hormone de l’éveil) et ta mélatonine (l’hormone du sommeil) qui décident à quelle heure ton cerveau est opérationnel.
Donc inutile de juger : si ton corps dit “non avant 10h30”, ce n’est pas de la flemme, c’est de la chimie.
Paix, science et café (pour certains).
Bref, j’ai arrêté de culpabiliser.
Non, je ne serai jamais du genre à écrire un roman avant le lever du soleil.
Mais je sais que je suis carrément capable de créer, bosser, inventer ou rigoler bien plus tard que les “alouettes”.
Donc non, je ne boirai pas de café… j’aime pas ça, voilà.
Et Perso, ceux qui me connaissent savent que mon téléphone reste en mode nuit jusqu’à 10h. Inutile de me contacter avant : je suis momentanément hors connexion.
Avant midi je ne comprends rien .... et je suis de mauvaise humeur.
Et si jamais je me réveille avant l’aube, c’est uniquement parce que j’ai un avion à prendre…
Donc, de grâce : pas de rendez-vous à 8h du mat’, merci d’avance.
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